En SEO, rien ne doit être laissé au hasard. Pour sélectionner le plus justement possible les sites sur lesquels acheter des backlinks, il faut s’appuyer sur plusieurs métriques et adopter quelques bonnes pratiques. Trois experts du netlinking nous révèlent lesquelles !
Choisir un site partenaire sur lequel acheter ses backlinks est loin d’être un jeu d’enfant. En effet, s’intéresser aux contenus qui y sont postés et aux thématiques abordées est important, mais loin d’être suffisant. Pour faire le bon choix et assurer le succès de votre stratégie de netlinking, une analyse profonde du site en question doit être faite. Cela implique nécessairement de s’intéresser à certaines métriques clés.
Quelles sont-elles ? Nous avons posé la question à trois experts du netlinking : Jérôme Pasquelin, Consultant netlinking indépendant, Olivier Duffez, Consultant SEO et Fondateur de WebRankInfo et David Dragesco Consultant SEO chez NinjaLinker. Ils nous partagent leurs secrets pour bien choisir ses sites.
Trafic, nombre de mots-clés et indexation de la page, ou les trois métriques de base
Dans la famille du netlinking, j’appelle le trafic ! C’est l’une des premières métriques auxquelles vous devez vous intéresser au moment de l’achat de vos backlinks. « Je sais qu'il existe plein de métriques pour tenter d'évaluer la notoriété du site partenaire. Les fameux Trust Flow, Citation Flow et l’autorité de domaine peuvent servir en effet. Mais effectivement, c’est encore mieux quand elles peuvent être complétées par des métriques liées au trafic », explique Olivier Duffez.
Ce sont celles-ci qui vous permettront d’avoir une idée de la notoriété d’un site et surtout, la taille de l’audience que vous pourrez viser. En effet, un backlink qui se trouve sur une page avec une grande audience sera toujours plus intéressant, car vous pourrez rediriger une partie du trafic du site source vers l’une de vos pages.
« Un site qui a des visiteurs, surtout si la courbe est montante, a de fortes chances de ne pas avoir de pénalité SEO ou de filtre SEO important. C’est rassurant car on se dit que le backlink devrait pousser un minimum », souligne Jérôme Pasquelin.
Outre le trafic, David Dragesco s’appuie également sur deux autres données essentielles : l’indexation de la page et le nombre de mots-clés positionnés. « C’est le meilleur moyen de mesurer la “santé” du site que je vise », assure-t-il.
Le referring domain, une donnée à ne pas négliger
« Je regarde ensuite les referring domains », explique Jérôme Pasquelin. En effet, ils sont généralement perçus comme des mesures de l’autorité et de la fiabilité d’un site car ils représentent le nombre de sources différentes qui renvoient vers un contenu. Avec une multitude de referring domains de qualité, il a plus de chance d’être perçu comme pertinent aux yeux des moteurs de recherche. Il est donc important de prendre cela en compte au moment de choisir les sites sur lesquels faire des liens.
Quid du Trust Flow et du Citation Flow ?
La popularité d’un site web et la confiance qui lui est accordée est déterminée en fonction de deux éléments : la qualité et le nombre de backlinks qui redirigent vers ses pages. Pour cela, deux outils de mesure sont utilisés : le Trust Flow et le Citation Flow de Majestic SEO. Ils permettent respectivement d’évaluer la qualité et le nombre de liens reçus par un domaine ou une page.
Pour autant, ce sont des métriques que Jérôme Pasquelin regarde de manière « un peu plus secondaire ». David Dragesco va même plus loin : « Je ne prends pas du tout en compte le TF/CF de Majestic, je préfère à la rigueur le DR (Note de domaine) et AR (Rang) de Ahrefs. Je considère qu’il faut minimum que les liens proviennent de 75 referring domains et même plutôt 75 IPs différentes ».
Les armes secrètes des experts
Chaque expert a ses secrets et ses astuces pour choisir les sites sur lesquels faire ses backlinks. De son côté, Jérôme Pasquelin a pour réflexe de lire les dernières pages mises en ligne pour voir si le site n’est pas “une ferme à liens”. Cette technique, pénalisée par les moteurs de recherche, consiste à créer un certain nombre de sites se renvoyant les uns aux autres afin de gonfler son référencement. « J’ai eu des surprises à ce niveau sur certains sites qui remplissaient pourtant tous les critères », confie-t-il.
David Dragesco se penche, lui, sur le nombre de liens sortants que contient un blog. « Sur mon propre réseau de site, c’est ce que je pratique : trois articles naturels sans lien pour un article payé. Il faut de beaux articles neutres, qui n’ont pas d’autres objectifs que d’augmenter le nombre de mots-clés positionnés et donc de gonfler le trafic du site de manière naturelle », conseille-t-il.
Nous espérons que les conseils avisés et les bonnes pratiques partagées par les trois experts vous guideront lors du choix de vos sites pour faire vos backlinks. Leurs témoignages sont à retrouver dans notre livre blanc “Les secrets du netlinking révélés par 9 experts SEO”. Vous y trouverez davantage de recommandations et de points de vue qui pourront vous inspirer pour vos propres stratégies de netlinking 😉
Et si vous avez des questions concernant vos achats de liens, ou souhaitez être accompagné·e par l'un·e de nos spécialistes SEO/Netlinking, contactez-nous 😊